mardi 3 mars 2015

LAUSANNE JARDINS

2009

LAUSANNE JARDINS 


"drôles de nageurs"
Mardi 17 juin 2009 avec François CHOMIENNE au volant d’un petit camion chargé du plongeur et des trois nageurs nous nous sommes rendu à LAUSANNE pour les y installer sur l’espace prévu. Un peu de galère car les terrains boueux ne nous ont pas permis d’approcher le camion.
Il a fallu porter sur 50m l’ensemble des sculptures avec l’aide précieuse de l’agriculteur, sympathique, qui fut en charge de semer le lac de fleurs.

Samedi 20 juin 2009 François MECHAIN Artiste Plasticien, François CHOMIENNE Architecte Paysagiste et moi-même Artiste Plasticien Sculpteur Designer, nous sommes allé à l’inauguration. Heureux de constater que notre projet est apprécié par les visiteurs et qu’il a fait la première page des journaux.
Le projet : « les Ors du Lac »
de:
François MECHAIN, Artiste Plasticien


Tél.: 00 33 5 46 59 99 58
Fax.: 00 33 5 46 59 99 48

 de:
François CHOMIENNE, Architecte Paysagiste
ENSP

Tél. : 04 77 73 15 83
Fax : 04 77 73 15 83
campagnesetvilles@orange.fr

et de:
Jean Marc BONNARD, Plasticien-Sculpteur-Designer
qui réalise les personnages

P. : 06 37 62 84 91


Les plantations de 22 variétés de plantes à fleurs bleues
réalisées par
Jérome LAEDERMANN

Un parterre semé de plantes à floraison bleu, qui simulent un reflet du lac. De ce miroir émergent des nageurs à l’arrêt. En équilibre sur un plongeoir, une figure couverte d’or s’apprête à prendre son envol.



Le site choisi par François Méchain et François Chomienne est difficile, avec quelques belles qualités néanmoins : point de vue sublime sur le lointain, prairie ressemée, position au-dessus de la ville et du lac présentant un large potentiel en termes d’offre de surface à construire…c’est un vaste espace de prairie, une sorte de parc, un « entre-deux » dédié à la flânerie et à la contemplation. Pour les concepteurs, le lac est là-haut, au sommet de la colline, à plus de cinq kilomètres. C’est une « île », un archétype de la position de l’individu dans l’immensité. Mais c’est aussi la représentation de l’envers de la situation de la ville de Lausanne et de son urbanisation qui, au fil des siècles, s’est constituée autour du lac.

La pièce propose à la fois l’expérience du silence et celle du ralentissement. De l’immense nappe de fleurs bleues, sorte de double miroir du lac Léman, émergent des nageurs à l’arrêt. En équilibre sur un plongeoir qui n’en finit plus, une figure, sorte d’Icare couvert d’or, s’apprête à prendre son envol. On les dirait tous bloquées là dans l’attente que le film se remette en route. Après tout, ne sommes-nous pas les personnages d’une éternelle fiction cinématographique dont la lampe du projecteur serait le soleil ?














dans mon jardin "atelier"









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